Entretien avec le maire de Quetigny Rémi DÉTANG
Nous l’avons rencontré le 13 février en début d’après-midi dans son bureau situé à la mairie de Quetigny. Nous avons attendu à l’accueil, pour être conduites à son bureau.
Quel métier vouliez-vous exercer quand vous étiez petit ?
« Alors moi je voulais devenir architecte, donc ce n’est pas ce que j’ai fait, je voulais construire notamment des bâtiments et des ponts. »
Etiez-vous un bon élève quand vous étiez jeune ?
« Moyen, si j’avais été meilleur, j’aurais peut-être fini architecte ».
Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes qui souhaitent faire de la politique plus tard ?
Alors la politique ce n’est pas un métier ça ne s’apprend pas, je pense que pour faire de la politique, il faut surtout s’intéresser aux autres, il faut s’intéresser à la vie de sa ville, de sa cité, ça c’est vrai, il faut surtout avoir de l’intérêt pour l’autre, et d’ailleurs les élus parlent tout le temps de l’intérêt général, eh bien ! C’est ça l’intérêt général. Dans une ville comme Quetigny, il y a dix mille habitants, on ne peut pas répondre à toutes les demandes mais pourtant la réponse qu’on doit apporter, c’est celle qui apporte un meilleur mode de vie à l’ensemble des habitants. »
Avez-vous une activité professionnelle en dehors de votre fonction de maire ?
« Non je n’ai plus d’activité professionnelle alors je suis maire, je suis vice-président de Dijon métropole je suis président de l’EPFL, l’EPFL c’est l’établissement public foncier local, c’est un outil qui sert à acheter des immeubles, des terrains pour les mettre à disposition des 24 communes qui composent la métropole. »
En quoi consiste le métier de maire ?
« Alors être maire ce n’est pas un métier c’est une fonction. Bah ! La fonction de maire c’est de gérer une ville; alors il y a des missions obligatoires comme l’éducation. Le maire n’a pas autorité sur l’enseignant mais toutes les infrastructures, les écoles, les classes, les gymnases, sont du ressort de la ville; c’est aussi la culture. Voilà ça c’est le rôle du maire de faire que la cité soit gérée de façon à permettre que tous les Quetignois puissent se croiser, avoir accès à des services. C’est pour cela que le réaménagement de la place centrale a pour but de faire en sorte que des professionnels de la santé restent à Quetigny et en attirent d’autres aussi. »
Est-ce que la fonction de maire est compatible avec la vie de famille ?
« Alors si vous demandez à mon épouse elle vous dira non (rire) parce que c’est vrai qu’on n’est pas souvent ensemble, on rentre à n’importe quelle heure… etc. C’est vrai que le conseil municipal commence vers 18h et se termine vers 20h; le conseil métropolitain commence à 18h30 et finit encore plus tard ce qui fait que la vie de famille est un peu difficile des fois, et c’est pour ça qu’il faut que les élus se gardent un espace de tranquillité paisible. »
Pensez-vous que de nos jours la possibilité pour une femme d’entrer en politique est beaucoup plus difficile ?
« Je ne dirais pas plus difficile car ça n’a jamais été vraiment facile je crois, c’est pour ça que François Hollande avait beaucoup travaillé pour la parité. Il a fallu une loi pour mettre en place cette parité, d’ailleurs sur les listes municipales il y a forcément une femme, un homme, une femme, un homme. »
Avez-vous des enfants si ce n’est pas indiscret ?
« Oui j’ai un fils, il a vingt-huit ans. »
Aimeriez-vous que votre fils se lance dans la politique ?
« Je sais une chose c’est que lui jamais ne voudra se lancer en politique (rire); ça rejoint peut-être la question de tout à l’heure c’est parce qu’on n’est jamais tranquille, même en vacances, le téléphone qui sonne tout le temps et en plus avec les nouvelles technologies, on est connecté en permanence ce qui fait que l’on n’a plus nos espaces de tranquillité. »
Comptez-vous vous présenter à nouveau aux futures élections à venir ?
« C’est un travail d’équipe; il y a les élections dans un an, et je vois que des opposants sont déjà en campagne. Nous n’avons pas fait ce choix là et c’est au sein de l’équipe que la décision sera prise si oui ou non je me représente; la décision sera forcément collective donc aujourd’hui je ne peux pas dire si je repartirai ou pas pour un nouveau mandat. »
Nous : Merci d’avoir répondu à nos questions monsieur le maire.
Entretien avec le joueur professionnel Fouad CHAFIK
Nous avons demandé un entretien au joueur du DFCO monsieur Fouad Chafik. Il a répondu positivement à notre demande nous lui avons donc donné rendez-vous le mercredi 13 février dans l’enceinte de l’association ORE, à l’espace Francis Moulun. Nous lui avons posé plusieurs questions auxquelles il a répondu.
Pouvez-vous vous présenter pour le public qui ne vous connait pas ?
« Donc moi c’est Chafik Fouad; j’ai 32 ans, je joue au DFCO et en équipe nationale du Maroc, je suis latéral droit.»
Quel a été votre parcours professionnel ?
« J’ai un parcours assez atypique : j’ai signé mon premier contrat professionnel à l’âge de 25 ans. J’ai joué pas mal dans les niveaux régionaux car dans un premier temps j’avais privilégié mes études. Je suis titulaire d’un master 2 en économie du sport et du tourisme donc j’avais mis un peu le foot de côté jusqu’à l’âge de 23- 24 ans. C’est là que j’ai pu ensuite me faire repérer par des clubs professionnels. »
Quel est votre ressenti face à des joueurs de renommée mondiale ?
« Dernièrement on a joué contre l’Olympique de Marseille et on a perdu 2-1. On a aussi perdu 8-0 contre Paris, avec Neymar et MBappé… qui joue en équipe de France; il y avait aussi beaucoup de grands joueurs comme Balotelli , Florian Thauvin que tout le monde connait.»
Dans quelle équipe rêviez-vous de jouer quand vous étiez petit ?
« Alors, moi je suis supporter depuis mon enfance du FC Barcelone et particulièrement de Lionel Messi et sinon, comme je joue à Dijon, j’espère qu’on va se maintenir cette année.»
Etiez-vous un enfant turbulent ou plutôt calme ?
« Plutôt calme et discret comme aujourd’hui . »
Comment s’est passée votre intégration en équipe nationale du Maroc ?
« Ça s’est très très bien passé, les joueurs m’ont très bien accueilli, en plus le premier match que j’ai joué, c’était contre la Lybie à Agadir, la ville dont je suis originaire au Maroc. Cela s’est très bien passé, en plus on a gagné 1-0 pour mon premier match. »
Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?
« Quand j’étais petit, je voulais être médecin mais bon, après, j’ai pas mal changé. Sinon depuis l’âge de 6 ans j’ai commencé le football et le métier qui me faisait rêver, c’était footballeur professionnel »
Si ce n’est pas indiscret est ce que vous avez des enfants ?
« Non, pas encore »
Combien de fois vous vous entrainez par jour ?
« Ca dépend des jours mais en général on s’entraine 1 fois le lundi, 2 fois le mardi le matin et l’après-midi, une fois le mercredi, le jeudi , le vendredi et le samedi il y a match, ça c’est une semaine normale. »
Pourquoi est-ce que vous avez choisi l’équipe nationale du Maroc et pas une autre équipe ?
« Comme je suis de nationalité marocaine, mes parents sont marocains, j’ai la double nationalité marocaine et française et moi, depuis tout petit, mon rêve c’est de devenir footballeur professionnel et de jouer dans l’équipe nationale du Maroc. »
Et le DFCO aussi c’est parce que vous êtes originaire de Dijon ?
« Non, pas du tout ,je suis originaire de Pierrelatte, une petite ville entre Montélimar et Avignon»
Nous : Merci d’avoir répondu à nos questions. C'est la fin de cette interview.
Dès la 3EME interrogez-vous sur votre avenir pour choisir une filière de formation : quel métier vous plairait ? Que voudriez-vous faire plus tard, quand on est au collège ce n’est pas forcément facile d’avoir des idées sur son avenir professionnel donc on a fait une petite liste de métiers. Dans le droit il y a plusieurs types de métiers comme :
- GREFIER-GREFIERE
Le greffier ou la greffière assiste les juges. Lors des procès, il est le garant de la procédure. Le greffier est le « scribe » de l’instance et veille à la conservation des jugements de justice. Il consigne l’intégralité des débats à tous les niveaux. En début de carrière le salaire mensuel net du greffier est de 1 610 € + une prime trimestrielle. En fin de carrière il gagne aux environs de 2 580 € par mois.
Études / Formation pour devenir Greffier / Greffière : le concours de recrutement de greffier (concours du ministère de la Justice) est ouvert aux titulaires d'un bac + 2 en droit (L 2, DUT carrières juridiques, BTS). Beaucoup de candidats sont titulaires d'une licence, voire plus.
- AVOCAT/AVOCATE
L'avocat représente et défend devant un tribunal des particuliers, des entreprises ou des collectivités. Il peut s'agir d'affaires civiles (divorces, successions, litiges...) ou pénales (contraventions, délits, crimes...). Le nombre d’années d’étude en moyenne pour être avocat(e) est d’environ 5 ans. En début de carrière, un avocat gagne entre 1 800 et 2 700 € brut par mois. Ensuite, les rémunérations varient en fonction de chaque situation (renommée, activité, localisation du cabinet). Le revenu moyen mensuel dans la profession serait aux alentours de 5 000 €
- DIRECTEUR/DIRECTRICE DE CENTRE PENITENTIAIRE
Un directeur de prison gagne entre 2 076 € bruts et 4 977 € bruts par mois en France, soit un salaire médian de 3 527 € bruts par mois. Ce fonctionnaire est recruté sur concours, accessible après un bac + 3. Il suit alors une formation rémunérée de 2 ans à l'Enap.
Baghrir au miel
Nem, sauce nuoc-mâm
Tartelette au guacamole
Pavlova meringue fourré aux fraises