Article 1

Interview De NABil bennacer

Entretien



Nous l’avons rencontré le 12 avril en fin d’après-midi dans nos locaux.

Quelle est votre profession ?

« Je suis directeur d’un office H.L.M. basé en Alsace dont le siège est à Strasbourg. »

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

« J’ai découvert de manière fortuite ce métier après mes études, et étant jeune, j’ai toujours eu un intérêt pour les affaires publiques. Je voulais faire un métier qui a du sens et notamment être utile aux autres et utile à la société. »

Qui vous a inspiré ?

« Plusieurs personnes m'ont inspiré que ce soit des rencontres, des professeurs, des personnalités politiques mais aussi des professionnels. Mais c’est plutôt le fruit d’un cheminement personnel à travers des rencontres. »

Est-ce que cela était votre rêve d’exercer ce métier ?

« Non cela n'était pas mon rêve. Cela s’est construit au gré des opportunités de la vie. »

Quels parcours scolaires privilégier pour déboucher sur ce métier ?

« Différentes études sont possibles, mais les études que j’ai faites à Science Po Paris m’ont permis d’avoir plusieurs portes ouvertes sur le métier de direction de l’organisme mais il est tout à fait possible de suivre un autre chemin pour arriver à ce débouché.»

Etiez-vous un bon élève ?

« J’étais un bon élève, mais le plus important pour réussir dans sa vie professionnelle est d’être déterminé et de surtout s’améliorer, suivre un chemin de perfectionnement.»

Avez-vous des enfants ?

« Non je n'ai pas d'enfants, mais j’ai le projet d’en avoir. »

Quels conseils donneriez-vous à vos enfants à propos du métier à choisir ?

« Je leur conseille de faire le métier qui leur plait, c’est important et aussi d’être excellents dans ce qu’ils font. »

Désireriez-vous évoluer vers un autre métier ?

« Oui pourquoi pas, on ne sait pas de quoi est faite la vie. »

Qu’est-ce que l’insigne de Chevalier de l’ordre national du Mérite représente pour vous ?

« Pour moi cela est une récompense nationale, ce n’est pas seulement moi, c'est un travail collectif et c’est quelque chose qui vous oblige à avoir une attitude exemplaire, à être utile à son pays, aux gens… »

Merci d’avoir répondu à nos questions Monsieur Bennacer.


Article 2

INTERVIEW de Catherine janniaud

entretien



Nous l’avons rencontrée le 12 avril également en fin d’après-midi dans nos locaux.

Quelle est votre profession?

Je travaille dans un office public de l’habitat, je suis en charge de la location des logements.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

Je suis venue à ce métier petit à petit, j’avais démarré il y a une trentaine d’années et dans le domaine immobilier en gestion locative. En intégrant un Office HLM, j’ai découvert les aspects sociaux et des valeurs humaines qui m’intéressent beaucoup. Je jongle sans arrêt entre l’économique et le social.

Avez vous une personne ou quelque chose qui vous a inspirée ?

Oui, ce sont les rencontres au fil de ma carrière qui m’ont amenée vers ce poste.

Était-ce le métier auquel vous rêviez ?

Absolument pas, quand j’étais enfant je voulais devenir paléontologue, l’étude des fossiles, vous voyez ce que l’on devient au fil du temps... (rire)

Pourquoi avez-vous changé d’avis ?

J’habitais la campagne quand j’étais enfant et j’étais fascinée par ces pierres spéciales que je trouvais dans les champs, c’était un peu féérique de penser à l’histoire d’il y a des millions d’années. Mais au fil du temps, les études, les imprévus, la maturité, m’ont amenée à penser plus administratif. Après ma maîtrise d’administration économique et sociale j’ai cherché à travailler. J’ai commencé par être intérimaire dans une filière immobilière, après petit à petit, j’ai gravi les échelons. La gestion locative m’a intéressée dès le début, j’en ai vu de nombreuses facettes.

Quelles sont les études à faire pour faire votre métier?

Il faut quelques connaissances juridiques, sinon ça peut être très varié, l’aspect management est aussi très important : animer une équipe, faire grandir chacun, optimiser les résultats, extraire la substantifique moëlle (clin d’oeil à Rabelais…). Mais le plus important à mes yeux est la rigueur (mais pas la rigidité) et l’implication.

Avez-vous des enfants?

Oui j’ai deux enfants, deux grands enfants maintenant qui font des études. Ils réussissent bien.

Vont-ils faire le même métier que vous ?

Mon fils non, il s’oriente pour être ingénieur. Ma fille, pourquoi pas, les matières qu’elle étudie sont suffisamment larges pour mener entre autres à ce type de métier. Mais je ne leur ai jamais dicté ce qu’ils devaient faire, c’est eux qui ont choisi en fonction de leurs capacités et de leurs centres d’intérêt. La seule chose dont je me félicite dans leur réussite, c’est de leur avoir transmis le goût de la lecture dès le plus jeune âge.

Pensez-vous faire un autre métier plus tard ?

Pourquoi pas, ce que je fais m’intéresse mais je reste ouverte. On ne sait jamais ce qui peut arriver, et il ne faut pas se laisser gagner par l’usure.


Article 3

Interview De KARINE MEUNIER

Entretien



Nous l’avons interviewée au mois d’avril par visioconférence.

Pouvez-vous vous présenter ? Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?

Je travaille au tribunal de grande instance de Vienne, j’exerce les fonctions de directrice de greffe et de service judiciaire. J’exerce cette profession depuis 2003. J’ai commencé ma carrière à la cour d’appel de Nancy où j’étais responsable de la gestion informatique pendant 3 ans. J’ai ensuite obtenu une mutation pour le tribunal de grande instance de Lyon, en tant que cheffe de service. Enfin, j’exerce actuellement le poste de directrice de greffe adjointe au tribunal de grande instance de Vienne depuis 2014.

Qu’est-ce qui vous a poussée à faire ce métier ?

Pour la justice, le service rendu aux citoyens, et la participation à la mémoire collective.

Quelles sont les études à faire pour devenir greffière ?

Pour devenir greffière, il faut faire des études de droit, obtenir son bac complété par un diplôme universitaire qui correspond à un équivalent de bac +2, ensuite passer un concours national, avec des épreuves écrites, puis ensuite des épreuves orales. Si vous réussissez ces épreuves, vous allez ensuite intégrer l’école nationale des greffes à Dijon pour une scolarité de 18 mois, alternant stages pratiques et théoriques.

En quoi consiste le métier de greffière pour vous ?

Cela consiste à authentifier la procédure, à être un conseiller du juge, lui rappeler les différentes phases procédurales à respecter, être un interlocuteur privilégié de votre hiérarchie, interlocuteur des avocats, des huissiers de justice, à travailler en partenariat au sein d’une équipe afin de rendre le mieux possible la justice.

Si cela n’est pas indiscret, cela vous déplairait si vos enfants exerçaient ce métier ?

Non cela ne me déplairait pas, ils choisiront ce qu’ils voudront faire plus tard. La preuve ma sœur est greffière, à titre d’exemple.

Ce métier présente-il des inconvénients

Oui, forcément, comme tous les métiers. Une forte implication professionnelle, ce qui est bien car lorsque vous travaillez, vous ne voyez pas le temps passer, ce qui est moins bien, c’est la vie familiale, car les loisirs et le temps passé en famille est un temps assez réduit et surtout, ce que l’on peut reprocher à la fonction publique en général en ce moment, c’est un manque de moyens et d’effectifs.

Avez-vous des astuces pour suivre les différents jugements ?

Oui, on fait des notes d’audience, on prépare des trames au niveau informatique, où l’on prend note de la qualité des personnes présentes, les avocats… On va pouvoir noter au fur et à mesure du déroulé certaines astuces qui vont pouvoir nous permettre de sortir tous les documents à la fin de l’affaire, afin de savoir de quels actes on va avoir besoin pour les audiences. Donc nos astuces aujourd’hui, c’est l’outil informatique qui nous permet de prendre un certain nombre de choses.

Le juge est-il votre supérieur hiérarchique ?

Non, heureusement j’ai envie de vous dire, tout simplement parce que le greffier est sous la responsabilité d’un directeur de greffe des services judiciaires et les magistrats sont sous la responsabilité du président ou encore du procureur de la République du tribunal. C’est très important car c’est ce qui va permettre d’avoir une meilleure visibilité et une meilleure authentification de la procédure.

Vous nous avez dit avoir étudié à Dijon, aimez-vous cette ville ?

Oui, tous les greffiers et les directeurs de greffe des services judiciaires sont passés par Dijon à un moment donné. C’est une ville très agréable, très vivante, qu’on apprend à connaitre. C’est une ville qui rappelle beaucoup de souvenirs.


Article 4

Sortie au pal

5 Mai 2019



En ce dimanche 5 Mai 2019, les journalistes sont partis au parc d’attractions et animalier (LE PAL) pour une sortie. Le PAL est en premier lieu un zoo mais ce qui fait sa particularité est le parc d’attractions inclus dans l’ensemble

Cette journée commence par la visite du zoo avec de nombreux animaux comme des lions d’Asie, des éléphants d’Asie, un panda roux, des crocodiles, des hippopotames, des cygnes, des girafes, 5 sortes de singes et bien d’autres.

Pour la pause méridienne certains lieux de restauration étaient ouverts selon la fréquentation du parc et ce jour-là le parc n’était pas rempli. L’après-midi était réservé pour les attractions. Cette visite du parc s’est terminée aux alentours de 17 heures avec des bons moments de partage. Chaque personne s’est amusée et a apprécié la journée.

Les crocodiles

J’ai beaucoup aimé la matinée au Pal particulièrement la rencontre avec les crocodiles. Il y en avait beaucoup, des gros comme des petits il y avait aussi des faux qu’on pensait être des vrais et inversement. C’était passionnant et on était très proches d’eux.

On pensait que certains étaient des faux car la couleur de leur peau était très pâle et aussi car ils ne bougeaient pas et ne faisaient même pas un « mouvement de cils ».